Pourquoi avez-vous accepté de participer au film ?
J’ai trouvé que c’était un beau projet car le travail aux étages et le service du petit-déjeuner ne sont pas toujours valorisés comme ils le devraient.
Quand il nous a présenté son projet, le réalisateur Jacques Deschamps a expliqué que lors de son premier séjour à l’hôtel Lesdiguières, il n’avait pas compris immédiatement que c’était un hôtel d’application. Il ne savait pas du tout ce que faisaient nos élèves.
J’ai été séduite par son approche, son idée de suivre une classe pendant un an, ainsi que par le regard qu’il portait sur l’hôtellerie-restauration.
Comment s’est déroulé le tournage?
Les élèves ont joué le jeu. Très vite nous avons oublié la présence de la caméra. J’avoue que pour la perche de son, ça a été un peu plus difficile car certains élèves avaient constamment le nez en l’air.
Etait-il facile pour vous de chanter?
Je ne suis pas du tout chanteuse mais j’ai accepté de chanter. C’est en nous observant que Jacques Deschamp a créé ses chansons. On a répété avec un chef de chœur et j’en garde un souvenir exceptionnel.
Quels souvenirs gardez-vous du film?
Tout d’abord les élèves de cette promotion ! Ensuite, certaines scènes qui resteront gravées dans ma mémoire, par exemple le passage des portes, les épreuves d’examen.
Sandrine Gayet.
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Pourquoi avez-vous accepté de participer au film ?
Je trouvais que c’était une bonne opportunité, un beau projet pour les élèves.
Comment s’est déroulé le tournage?
Au début du cours Jacques Deschamps mettait le micro et très vite j’oubliais la présence du micro et de la caméra.
A propos des premières images du film : Jacques Deschamps nous avait dit au début du cours qu’il faisait simplement un essai de prise de son et j’ai été surprise de voir la scène dans le film.
Les cours et les examens sont totalement spontanés, il n’y a pas eu de répétitions.
Les seules scènes répétées sont les scènes théâtralisées, par exemple les chansons, les chorégraphies avec les nappes et les draps.
Vous chantez aussi dans le film ?
Au départ les profs ne devaient pas chanter mais j’étais tout le temps avec les élèves et au fur et à mesure je chantais avec eux. Le réalisateur m’a demandé de chanter aussi.
Quel a été l’impact du film sur les élèves ?
Les cours avec les profs de théâtre et de chant ont eu un gros impact sur les élèves et leur ont permis d’acquérir de l’assurance.
Le film a brisé la routine du service aux étages. C’était un plus dans notre pédagogie. Les élèves étaient très motivés et ont pu découvrir la création d’un film.
Quel souvenir gardez-vous du film ?
J’en garde un très bon souvenir. Le slam en particulier car un professionnel est venu travailler avec les élèves qui avaient alors des étoiles dans les yeux !
Sarah Pilato
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Pourquoi avez-vous accepté de participer au film ?
Jacques Deschamps m’a demandé au départ s’il pouvait me filmer durant un cours de français avec une classe de CAP (une classe de Services Hôteliers avec des élèves dont le premier vœu de poursuite d’études n’était pas du tout cette filière) que j’ai suivie pendant deux ans. Il s’avère que je suivais certains élèves en décrochage dans cette classe, ce que Jacques trouvait très intéressant … car ainsi j’ai pu lui transmettre des éléments supplémentaires sur les profils des élèves .
Comment s’est passé le tournage?
Les élèves étaient intrigués au départ par la présence de la caméra mais on a fini par l’oublier.
Vous avez également accepté de chanter, pourquoi?
Alors que le film se tournait Jacques Deschamps m’a demandé de participer à l’une des chansons qu’il avait écrites et j’avoue que cela m’a fait un peu peur mais comme Sarah et Sandrine participaient j’ai suivi le groupe.
Quel souvenir gardez-vous du film ?
Je garde de très bons souvenirs aussi bien du tournage que des élèves. Ils ont grandi durant la préparation du film et se sont soudés car au départ il y avait un clivage entre les garçons et les filles.
J’ai adoré participer à ce projet et surtout je savais que Jacques n’allait pas tricher car au fur et à mesure il nous présentait son projet.
Je ne sais plus quoi dire si ce n’est que je suis prête à recommencer pour le bien des élèves car la plupart de ces élèves sont aujourd’hui épanouis et ils ont réussi dans leur vie professionnelle mais pas forcément dans les métiers de l’hôtellerie .
Isabelle Goncalves
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photo ®Jour2Fête